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Portraits...

Du 17 au 25 juin 2016

Portrait du "MARATHON DU FILM"

 

Lorsque je travaille comme régisseur dans le cadre du Marathon du film, on me pose souvent la question: C'est quoi ce Marathon du film?

J'ai donc décidé, avec mon amie Muriel Kiefel journaliste spécialisée dans le cinéma, de faire un portrait de cette manifestation.

 Je vous propose donc:

- Un interview de Frédéric LAMASSE, créateur de cette manifestation et Président de l'association "Art 7 atelier cinéma"

- 3 interviews des réalisateurs ayant tourné leur film pendant cette semaine de Marathon sur la commune de Vence.

- Un reportage sur la manifestation.                                                                                                   André MARIE pour VENCE-INFO-MAG

Interview Frédéric LAMASSE
Thibault PINTO - Réalisateur
Yann VU - Réalisateur
Chloé BLONDEAU - Réalisatrice

Effervescence cinématographique à Vence

Pour la 2ème édition du Marathon du film, la ville de Vence fait son cinéma !

 

Bien loin des paillettes et du tapis rouge de Cannes (dans sa philosophie sinon à vol d’oiseaux), la manifestation initiée et conduite de main de maître par le Président de l’association Art Sept Atelier cinéma, Frédéric Lamasse, entouré d’une trentaine de bénévoles ultras motivés, s’est déroulée du 17 au 25 juin à Vence. « C’est un projet qui nous tient particulièrement à cœur » souligne André Marie, photographe de profession et coordonnateur bénévole des référents dévolus à chacune des équipes. Il ajoute : «c’est fatigant, mais c’est du bon stress et l’ambiance est vraiment sympathique !».

Le principe du Marathon est simple : il s’agit de ........................

Le 28 octobre 2011 à Vence

Nicole Bottet, l’or, la couleur et la rose

C’est le souvenir intact d’une enfant de quatre ans qui amène Nicole Bottet et son mari, Gottfried Salzmann, à venir habiter Vence. Lors d’une exposition de Gottfried à Monaco, Nicole propose d’aller se promener à Saint-Jeannet, village où, enfant, elle avait passé des vacances. Pour Nicole c’est la révélation, cette région est celle de son cœur. Le hasard guide le couple vers l’acquisition d’une maison proche de la Chapelle du Rosaire. La vue y est splendide, le jardin mystérieux, les travaux importants : ils relèvent leurs manches.

Cette Normande née à Pontoise, Berrichonne par le cœur, après ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris, entreprend une carrière internationale dès 1973, date de sa première exposition. Elle sera présente dans de nombreuses collections privées ainsi que dans plusieurs musées, de l’Europe jusqu’au Japon.

Nicole Bottet est une artiste-peintre de la couleur et de l’or. Pour elle, ce métal rare « est une couleur qui a un son et une lumière », et « l’inspiration vient du travail ». Certainement, mais sa perception du réel et du magique, sa vision sensuelle et douce des choses, restitue la grâce de l’être. Ses œuvres noires, rouges ou bleues captent la lumière, et la renvoient au spectateur avec force et douceur. L’artiste a choisi un lieu inhabituel pour signer le dernier livre lui étant consacré, au restaurant « Le Troquet », où Christine et Paul la reçoivent avec un immense plaisir pour un accrochage furtif de l’amitié.

Nicole Bottet aime Vence et ses amis Vençois. Elle a modelé il y a quelques années une petite « Rose de Vence » en bronze doré, conçue pour l’offrir à la municipalité de l’époque, en vue d’en faire un emblème de la Cité des Fleurs. Mais, pour le moment, son geste est resté lettre morte. Peut-être qu’avec le temps, et un nouveau regard, la Rose de Vence aura sa place ? Qui sait ! En attendant, la rose scintillante reste dans son coffret de pourpre, pour le ravissement de ses invités.

Nelly Orengo

Le 18 mai 2016

Entretien avec les quatre bénévoles médaillés vençois

 

Le département des Alpes-Maritimes compte 17.000 associations en activité, dans lesquelles œuvrent plus de 200.000 bénévoles. 
Afin de valoriser le travail effectué et l’implication de ces bénévoles pour les actions remarquables et désintéressées entreprises dans tous les domaines touchant la société, la Métropole Nice Côte d’Azur a mis à l’honneur certains d’entre eux.

Ainsi, le 15 avril 2016,  à l’occasion de la quatrième édition de cette manifestation métropolitaine, 93 bénévoles ont été récompensés : 40 médailles d’argent, 18 médailles d’or et 35 médailles zénith d’or. Parmi les « zénith d’or », quatre Vençois : Jacques Chave, investi, comme chacun le sait, dans la protection du patrimoine religieux, Yvon Alech, président pendant 20 ans de l’association « sports et loisirs », Bernard Joudon, président du comité de Vence de la société de la Légion d’honneur et président de l’Union locale de l’UFAC et Chantal Molle, présidente de l’unité locale de la Croix-Rouge.

Nous avons voulu donner la parole à ces bénévoles vençois au cours d’une table ronde et partager avec eux les réflexions que suscitent cet engagement tourné vers le partage et la transmission.

Marcel Orengo

La Fonderie d'Airain, fonderie d'art, est spécialisée dans le moulage d'œuvres aux formes complexes. En effet, la fonderie d'art se doit de reproduire à l'identique l'œuvre de l'artiste, celui-ci prenant un libre choix des formes de ses œuvres.

 

Les étapes du procédé sont nombreuses :

  • Analyse de la sculpture par le mouleur

  • Découpe (éventuelle) de la sculpture pour faciliter l'obtention du modèle

  • Surmoulage des parties de la sculpture avec un élastomère (nous obtenons un moule en élastomère de deux parties)

  • Démoulage de l'élastomère

  • Assemblage des deux parties du moule obtenu

  • Coulée de la cire dans le moule

  • Attente de la solidification de la cire soit en masse (pièce entière) soit en épaisseur (plusieurs millimètres de solidifiés puis revidage)

  • Assemblage des différentes parties en cire du modèle

  • Ajout du système de remplissage et d'alimentation, ajout des évents

  • Enrobage du modèle d'une couche réfractaire, obtention du moule

  • Étuvage du moule, la cire fond et est récupérée

  • Coulée du bronze dans le moule

  • Nettoyage de la pièce

  • Ébarbage

  • Ciselage de la pièce

  • Polissage

A l'occasion de portes ouvertes dans le cadre des "Journées Européennes des Métiers d'Art" nous nous sommes mêlés aux visiteurs afin d'observer les étapes de coulage de bronze effectué par Marc et Loïc Massa.

 

La méthode traditionnelle de coulage utilise divers métaux récupérés (bronze, étain, cuivre). Le mélange est soigneusement préparé lors de la chauffe et porté à 1200°C. Lors des derniers instants de cuisson, le fondeur ajoute une poignée de zinc juste avant de couler le métal.

Les moules sont alors disposés bien droit sur des tampons chauffants. On y verse le bronze liquide soit à l'aide d'une louche en fer, soit directement en versant le creuset dans l'orifice.

 

Marcel Orengo

Le Musée Provençal

 

La Brissaudo : les Vençois connaissent bien cette association particulièrement active dans la cité, sa participation aux évènements et manifestations telles que fêtes de Pâques, Saint-Valentin, les Boufets et leur farine dans les rues de la ville, les fêtes des chapelles, des animations pour les enfants, une chorale, des cours de danse et de cuisine, des animations d’antan telles la castagnade, la messe de Noël… Les membres de cette association sont partie intégrante de l’ambiance folklorique vençoise, les musiciens et les danseurs sont appréciés bien au-delà des frontières de la ville.

 

En 2011, La Brissaudo a célébré ses 40 ans dans la nouvelle salle « Sœur Emmanuelle » de la Cité paroissiale. Une bonne occasion pour faire une grande et belle fête avec tous les fidèles anciens amis du groupe.

 

Mais La Brissaudo, ce n’est pas que cela. Moins connu, mais cependant très intéressant, le Musée des Traditions Provençales.

Le reportage présenté aujourd’hui retrace, avec les fondateurs Robert et Monique Baldelli, l’histoire de ce lieu où sont rassemblés, sur deux niveaux, de nombreux objets : des outils et des habits utilisés et portés il y a peu encore. Les « anciens » ont connu les paysans, les ouvriers, les ménagères en situation « avant l’invasion », comme le dit Monique Baldelli. L’invasion, ce sont les autres, les non Vençois qui, incessamment, sont venus conquérir cette partie de la Provence, apportant avec eux d’autres envies et d’autres besoins. Le temps passe, la roue tourne mais l’attachement aux traditions locales et aux modes de vie demeure.

 

Ce n’est pas une simple nostalgie, c’est le respect de nos aînés et de leur héritage.

 

 

Marcel Orengo

Valentine Guérin habite à Tourrettes-sur-Loup, un petit village médiéval, situé dans le Parc Naturel Régional des Préalpes d’azur entre la mer Méditerranée et les Alpes. C'est un endroit magnifique où le public aime venir se détendre à pied, en vélo, à cheval,...Elle est éleveuse de brebis et passionnée de son métier. Ellen Teurlings habite le même village, est photographe et tout aussi passionnée. Lors d'une rencontre avec Valentine, est née l’idée de partager la vie quotidienne de bergère pendant quelques mois et d'en témoigner en photos. Ellen, elle, a pris conscience des joies et des peines du pastoralisme et de la bergère. 

 Ce métier ancestral est essentiel au maintien du milieu ouvert des espaces naturels de notre département.

Ensemble, elles veulent sensibiliser le public pour poser les bases d'un partage serein de la nature.  Car il existe de plus en plus d'altercations entre le public et les éleveurs/bergers suite à un multi-usage de ces espaces naturels.

 "On vous dit patou...". C'est avec cette phrase, titre de l'exposition photos qu'elles ont mis en place, que Valentine et Ellen espèrent changer le regard sur les chiens de protection des troupeaux et le pastoralisme en général.  Cette exposition est un témoignage en toute beauté de leur rencontre et leur moment de vie passé ensemble. Les deux femmes misent sur l'information et l'éducation pour ramener la quiétude dans la montagne. Celle des éleveurs, alors épargnés du dérangement fréquent de leurs troupeaux, et celle des randonneurs, cavaliers, traileurs et adeptes du VTT, moins exposés à de désagréables rencontres avec des patous au travail.

Franta

Frantisek Mertl, dit Franta, peintre français d'origine tchèque (1930), s'installe à Vence en 1958 

 

Dans sa propriété dominant la cité des arts, il nous reçoit en toute simplicité. Il nous montre son atelier, son jardin qu'il a composé lui-même au fil des ans. Il nous parle de sa passion pour le vélo qu'il pratique toujours de préférence le matin vers 6 heures "car la route est libre, moins dangereuse que la journée".

 

Dans le film que nous vous proposons il répond sans détour à nos questions : sa vie, son oeuvre, ses recherches... 

 

Marcel Orengo

Le 23 janvier 2013

Nall nous recevait chez lui à Vence

 

Ce 23 janvier 2013 l’artiste américano-vençois Nall nous recevait chez lui à Vence pour une longue interview. Celle-ci n’avait pas pour but de réaliser une énième biographie de l’artiste, mais de découvrir et comprendre les moments qui ont marqué sa vie. Né en Alabama en avril 1945 dans une famille aisée et puritaine, de son vrai nom Fred Nall Hollis, il décide de voler de ses propres ailes et suivre son destin en rencontrant des gens à l’opposé de son éducation.

 

Vence-Info-mag vous offre deux parties de ce moment intime. La première traite de sa relation avec son maître Salvador Dali lorsque, jeune Américain venu à Paris pour perfectionner sa maîtrise du dessin à l’école des Beaux-Arts, entre deux précieux conseils sur ses dessins, sa complicité avec son mentor tourne régulièrement au délire comme seul le Catalan pouvait le mettre en scène.

La seconde partie rappelle comment Nall se retrouve propriétaire de l’atelier de Dubuffet à Vence. Le local répondait tout à fait à ce qu’il attendait : lumière et superficie. Il y réside et y travaille tous les étés de 85 à 91, mais l’hiver il se rend au Mexique car le local vençois est trop froid. Puis, avec son épouse, il se porte acquéreur de la Fondation Károlyi, avec ses bungalows et ateliers appropriés à ses projets. Le « Michel Károlyi Memorial Trust » devient la « N.A.L.L. Art Association », le sigle N.A.L.L. se traduisant par : Nature Art Life League. Comme il avait commencé à le faire, il accueille des artistes internationaux ayant souvent des problèmes personnels liés à la drogue et l’alcool. Nall souhaite aider ces artistes comme lui-même a été aidé : « J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie, mes rencontres m’ont toujours permis d’évoluer dans mon art et dans ma vie d’artiste ».

 

Aujourd’hui, après un divorce sulfureux ayant fait les choux gras de la presse, Nall se déplace souvent entre son Alabama natale, Monaco et Vence.

 

 

Marcel Orengo

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